Contexte et Justification

En 2014, le 23 Juillet précisément les préoccupations de la discipline sont posées dans les Assises de l’Education Nationale, par M. Alioune Badiane notre porte-parole. Les attentes au sortir de ces Assises étaient, je cite :

« Est attendue de notre palabre artistique, la formulation de recommandations stratégiques visant un meilleur management, au sein des établissements publics et privés, des disciplines artistiques pratiquées et enseignées dans notre pays aux différents niveaux du système éducatif, à partir du préscolaire jusqu’au supérieur, en passant par l’élémentaire, le moyen, le secondaire et sur lesquelles s’exerce tout autant une recherche scientifique active. Ainsi, les spécificités de l’enseignement des arts, toutes disciplines confondues, devraient être réactualisées et partagées en vue d’un meilleur management pédagogique et social des espaces concourant à leur intégration convenable dans notre système éducatif dans ses dimensions formelles et non formelles. »

Par la suite, en 2016, nous avons reçu la commande de l’IA d’élaborer les Progressions Harmonisées et Evaluations Standardisées (PHARES) pour pallier certains disfonctionnement dans le programme et dans les évaluations. Durant toute l’année scolaire 2016, nos CAP, étaient consacrées à l’élaboration des PHARES. Evidemment, ces dernières sont toujours en phase test avec leurs avantages et leurs insuffisances. Des problèmes existent dans leur application qui se fait actuellement à trois vitesses : l’IA de Dakar pratique les PHARES dans son ensemble, Rufisque timidement et dans certaines parties du Sénégal, pas encore. D’où la commande de l’IGEN qui vient à son heure afin de fédérer nos efforts pour partager et pratiquer les PHARES dans toutes les régions du Sénégal. C’est seulement à ce moment que les PHARES pourront être validées.

Au-delà des PHARES, il existe des problèmes réels inhérents à la discipline. Nous avons déjà rencontré les trois IA, le directeur de l’Office du Bac, l’IGEF, le directeur des Beaux-Arts sortant… des organisations étaient déjà là et ont essayé de résoudre tant bien que mal les problèmes de notre discipline.

La mise en place d’une organisation regroupant tous les professeurs d’éducation artistique plastique et musicale est un besoin on ne peut plus ponctuel et urgent. Notre combat pour sa réalisation nous permettra de gérer nos difficultés afin de revaloriser notre discipline qui n’a pas encore la place qui lui sied dans le système éducatif actuel.

Pour cela, un mémorandum a été réalisé et doit être remis aux autorités concernées pour la prise en charge de nos préoccupations, espérant que celui-ci coïncidera avec leur volonté.